Les patois ne sont plus parlés dans les cantons de Neuchâtel, de Genève et du Jura bernois depuis des décennies, et on sait qu’au milieu des années 1960, il ne restait plus qu’une poignée de locuteurs natifs dans le canton de Vaud [source]. Comme en témoigne le recensement fédéral de 2000, les chiffres sont au plus bas dans les autres cantons quelques décennies plus tard. On estimait alors que moins de 1 % de la population romande déclarait encore parler « habituellement » un patois, avec des disparités notables, dans les autres cantons (autour de 6 % en Valais, 3-4 % à Fribourg et dans le Jura) [source].
Depuis, aucune enquête systématique de cette ampleur n’a été réalisée [lien rapport OFC ?]. Il est donc difficile de fournir aujourd’hui des chiffres précis sur le nombre de locuteurs. Ce que l’on sait, c’est qu’aujourd’hui le patois n’est plus la langue première d’aucun enfant en Suisse romande (sauf à Evolène, où la transmission survit encore). Les derniers locuteurs natifs sont désormais âgés, mais ils existent encore, en particulier dans certains villages de montagne en Valais, dans le Jura (notamment dans la vallée de Porrentruy et de Delémont [source]) et dans certaines régions fribourgeoises (comme la Gruyère).
Depuis, aucune enquête systématique de cette ampleur n’a été réalisée [lien rapport OFC ?]. Il est donc difficile de fournir aujourd’hui des chiffres précis sur le nombre de locuteurs. Ce que l’on sait, c’est qu’aujourd’hui le patois n’est plus la langue première d’aucun enfant en Suisse romande (sauf à Evolène, où la transmission survit encore). Les derniers locuteurs natifs sont désormais âgés, mais ils existent encore, en particulier dans certains villages de montagne en Valais, dans le Jura (notamment dans la vallée de Porrentruy et de Delémont [source]) et dans certaines régions fribourgeoises (comme la Gruyère).
Mathieu Avanzi, professeur ordinaire et directeur du Centre de dialectologie galloromane et d’étude du français régional à l’Université de Neuchâtel.