Le projet d’une plateforme intercantonale dédiée à une grande variété de patois romands (francoprovençaux et jurassien) est né à la suite de la reconnaissance en 2018 des patois romands comme langues minoritaires en Suisse. Et minoritaires, ses locuteurs le sont bien aujourd’hui. À tel point du reste que les statisticiens n’arrivent plus à les comptabiliser : les statistiques sont toujours présentées avec une marge d’erreur de +/- 3%, et les patoisants se trouvent… dans cette marge.